CFC2017 : La Saskatchewan résiste et accède à la finale
Pour une deuxième année de suite, la Saskatchewan jouera pour la médaille d’or au tournoi de la Coupe Football Canada.
Mardi, l’équipe des Prairies a vaincu l’Ontario 11-9 en demi-finale de l’édition 2017 du tournoi à Wolfville en Nouvelle-Écosse, comme elle l’avait fait en 2016.
La Saskatchewan accède donc à la finale contre le Québec, le vendredi 14 juillet à 19 h HA / 18 h HE. L’Ontario disputera la médaille de bronze à l’Alberta, vendredi à 16 h HA / 15 h HE.
En première demie du match, les deux attaques ont dû surmonter leur part de défis, particulièrement par la voie des airs. La Saskatchewan n’a pas su trouver son rythme et l’Ontario était constamment pressé par la défensive adverse.
De plus, l’Ontario a écopé de plusieurs pénalités en première demie, totalisant près de 200 verges.
Emmett Steadman a ouvert la marque au premier quart, en réalisant un placement de 14 verges pour la Saskatchewan, puis une paire de simples pour porter la marque à 5-0 à la mi-temps.
Brian Garrity s’est enflammé en deuxième demie, ajoutant deux bottés de placement, de 19 et 30 verges pour procurer l’avance aux Ontariens.
Toutefois, la Saskatchewan a répliqué en marquant le premier touché du match au quatrième quart alors que Josh Donnelly a rejoint Bennett Stusek pour une passe de touché de 28 verges.
Au quatrième quart, Garritty a ajouté son troisième placement de la rencontre, cette fois sur 22 verges.
Avec 14.4 secondes à faire dans le match, l’Ontario a profité d’une dernière occasion de marquer et de passer en finale. Toutefois, la défensive de la Saskatchewan a tenu bon, forçant le quart-arrière Ethan Martin à échapper le ballon et provoquer un revirement.
La Saskatchewan s’est dite chanceuse de s’échapper avec la victoire.
“Nous connaissons l’Ontario, nous les avons affrontés l’an dernier en demi-finale alors nous savons ce qu’ils peuvent faire avec intensité et comment cette équipe est bien dirigée,” a commenté Sheldon Gray, entraîneur-chef de la Saskatchewan. “C’était bon pour nos gars de sortir, de se battre et de tenir bon contre eux.”
Dans son évaluation de la prestation de son groupe, Gray était heureux du jeu de la défensive et des unités spéciales, mais a exprimé que l’attaque devait apporter des améliorations avant la finale pour la médaille d’or.
“Les unités spéciales ont été énormes, chaque fois qu’on peut reprendre le ballon grâce aux unités spéciales, c’est gros et c’était une clé à notre victoire,” a-t-il dit. “En défensive, nous avons su les arrêter quand nous devions le faire.”
“Notre attaque doit obtenir des premiers jeux et quand nous avions besoin d’un touché, nous en avons marqué un. Nous en avons assez fait pour gagner. Nous devons exécuter mieux et mieux jouer contre le Québec, mais nous avons deux jours maintenant pour travailler cela.”
Pendant ce temps, l’Ontario avait le cœur brisé après ce match.
“Nous nous sommes battus jusqu’au bout et tout s’est joué à la fin du match,” raconte l’entraîneur-chef Glen Mills. “Nous sommes déçus de quelques pénalités que nous avons écopées.”
“Certaines pénalités nous ont fait mal. Quand nous affrontons une bonne équipe de football, nous ne pouvons pas faire cela. Chapeau à ces gars qui ont su en profiter alors que de notre côté nous devons simplement être meilleurs.”
À la fin du match, l’Ontario avait écopé de 14 pénalités pour 238 verges.
“Nous avons beaucoup parlé de cela après notre premier match,” a-t-il ajouté. “Nous avons quelques gars qui ne comprennent pas que c’est un sport d’équipe et qu’ils doivent être plus disciplinés.”
“Nous allons encore traiter de cela et possiblement ces gars qui n’arrivent pas à se contrôler devront simplement regarder le match des lignes de côté. Cela ne peut plus continuer.”
Malgré la défaite, il y avait des éléments positifs que l’Ontario a retenus alors qu’elle se prépare à jouer pour la médaille de bronze vendredi.
“Le fait que nous nous sommes battus jusqu’à la toute fin est un gros élément positif,” a raconté Mill. “Si nous pouvons simplement nettoyer les erreurs insensées, les pénalités et simplement y mettre l’effort.”
“Nous sommes une bonne équipe de football. Maintenant, nous nous faisons mal. Je ne sais pas si ce sont les autres équipes qui nous battent ou si nous nous battons nous-mêmes plus qu’autre chose.”
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