Profil d’entraîneur : La quête du Contact sécuritaire de Tom Annett #SemaineDesEntraîneurs
Un jeu a changé la vie de Tom Annett et l’a lancé sur le parcours vers l’élaboration du programme Contact sécuritaire que nous connaissons aujourd’hui.
Le 13 septembre 2002, Tom Annett et les Golden Hawks de Wilfrid Laurier affrontaient la puissante équipe des Mustangs de Western dans la troisième semaine du calendrier de SUO.
Annett, un secondeur central en était à sa troisième année à Laurier après avoir démarré sa carrière universitaire à Windsor où il a été nommé recrue par excellence chez les Lancers en 1998.
Western s’apprêtait à effectuer une course au centre au troisième quart sur un deuxième essai avec une courte distance à franchir. C’est le jeu qui a changé la vie de Tom Annett pour toujours.
Annett a plaqué le demi offensif dans l’ouverture, le repoussant derrière la ligne de mêlée. Le jeune secondeur a effectué le contact avec la couronne de son casque et alors qu’il poursuivait sa course sur le terrain en brandissant le poing avec enthousiasme, il a commencé à ressentir une douleur aiguë dans le bas du cou.
« Je me suis bêtement dit que ce n’était qu’un petit pincement et j’ai terminé le match », raconte Annett.
Il l’ignorait à ce moment, mais ce fut là son dernier match de football compétitif comme joueur.
Le résultat de cette violente collision a été une fracture de vertèbre cervicale et l’éclatement d’un disque dans sa colonne cervicale.
« Alors que j’étais à l’hôpital dans l’attente de ma chirurgie, j’ai entrepris une profonde réflexion. J’ai repassé ce plaqué qui a mis fin à ma carrière des centaines de fois dans ma pensée. Un manque de jugement sur une demi-seconde a conduit à une mauvaise technique de plaqué qui m’a presque paralysé pour la vie », raconte-t-il.
Quand ses pensées se sont éclairées, le secondeur forcé à la retraite a réalisé à quel point il était quand même chanceux d’être en voie de se remettre complètement de sa mésaventure.
« J’étais dans une aile de l’hôpital où les gens apprenaient qu’ils ne marcheraient plus jamais. Cela a certainement mis les choses en perspective pour moi et m’a donné une nouvelle appréciation de la vie. J’ai réalisé combien le football m’était important. »
« C’était difficile de réaliser que je ne pratiquerais plus le football compétitif, mais je n’avais aucun regret sur mon parcours. Les souvenirs, les leçons de vie et les relations accumulées par l’entremise du football n’avaient pas de prix. Je voulais maintenant redonner quelque chose à ce sport et la responsabilité d’entraîneur est devenue ma vocation. »
À partir de ce jour, Annett s’est engagé à enseigner des techniques de plaqué plus sécuritaires à ses joueurs.
« Je voulais m’engager à tout faire en mon pouvoir pour éviter à un de mes joueurs de subir une blessure comme la mienne. Je me suis vraiment intéressé à la technique du plaqué, j’ai assisté à plusieurs présentations de cliniques, j’ai visionné plusieurs vidéos et j’ai lu autant de livres que possible pour voir comment les entraîneurs travaillaient sur cet aspect au Canada et aux États-Unis. »
« J’ai retenu des idées de chacun d’un pour élaborer ma philosophie et mes progressions d’exercices. C’est ce qui a mis les bases pour le matériel que j’ai plus tard produit pour le programme de Contact sécuritaire. »
Aux yeux d’Annett, le processus d’enseigner une meilleure façon de plaquer était comme tous les autres points du football et de l’enseignement – parler aux autres, faire de la recherché et donner vie au matériel.
« J’ai parlé à plusieurs bons entraîneurs, j’ai consulté le matériel qu’ils ont produit (vidéos, livres), ce qu’ils faisaient en commun, quels étaient les mots clés et les progressions d’enseignement et j’ai retenu ce que j’aimais pour le développer davantage par essais et erreurs. Tout cela mis ensemble pendant des années et voilà où nous en sommes aujourd’hui. »
« Quand j’ai commencé à préparer ce matériel, c’était simplement pour moi une ressource à partager avec mon personnel sur la façon dont je voulais qu’on enseigne les plaqués dans notre programme. Je me suis vraiment investi à fond puisqu’en très peu de temps je me suis retrouvé avec plus d’une centaine de diapositives. »
Après la fin de ses études à Laurier, Annett a reçu son brevet d’enseignant et il a démarré sa carrière à Brampton. Il a passé un an comme professeur au secondaire à North Park où il a aussi été coordonnateur de la défensive au sein de l’équipe de football senior. L’année suivante, il est rentré chez lui à Sault Ste-Marie. Après avoir passé une année à aider l’équipe junior de l’école, Annett a été nommé entraîneur-chef de l’équipe senior de son ancienne école secondaire, Sir James Dunn.
En 2008, alors qu’il était toujours entraîneur et enseignant à Sir James Dunn, Annett a commencé à expérimenter avec l’attaque rapide sans caucus.
« Après la saison, nous avons réalisé combien plus productive était notre attaque quand nous progressions rapidement sans caucus. Au cours de la saison morte, notre personnel a lu tous les livres et nous avons visionné toutes les vidéos que nous pouvions trouver à propos de l’attaque sans caucus. »
« En 2009, nous étions à 100 % engagés à être une équipe qui ne recourait pas au caucus dès le premier jour du camp d’entraînement du printemps. Cela nous a permis de maximiser le talent que nous avions à l’attaque. »
L’édition 2009 de l’équipe de l’école Sir James Dunn a été invaincue et a remporté son match de bowl dans le championnat de l’OFSAA, se hissant parmi les meilleures équipes de tout l’Ontario.
L’été suivant (2010), Annett a adopté la même attaque sans caucus avec les Sabercats de Sault de l’OVFL qui ont connu leur meilleure saison à vie, concluant la campagne au premier rang de leur division avec la meilleure attaque de la ligue.
Ayant déjà fait une présentation semblable sur l’attaque sans caucus dans une clinique à l’Université Laurier, Annett, devenu enseignant à l’école secondaire Korah a fait la même présentation lors de la Conférence inaugurale de l’Association des entraîneurs de football Canada à Burlington en Ontario.
Éducateur de carrière, Annett était dans son élément en enseignant son approche d’attaque sans caucus. Il a été classé parmi les meilleurs présentateurs de la clinique aux côtés de l’ancien entraîneur-chef des Alouettes de Montréal et actuel coordonnateur à l’attaque des Ravens de Baltimore Marc Trestman.
Annett a été invité à nouveau comme présentateur à la conférence de 2012 où il a discuté d’un autre concept : la formation à quatre receveurs (quads). Cette présentation a été bien reçue par les entraîneurs qui utilisaient des systèmes offensifs similaires. Toutefois, la présentation n’était attrayante que pour ce petit groupe limité d’entraineurs qui utilisaient déjà ce concept offensif.
À la fin de l’édition 2012 de la Conférence nationale des entraîneurs, Football Canada a lancé un projet pilote sur le Contact sécuritaire afin d’en peaufiner le contenu et de recevoir les commentaires des entraîneurs
Tom Annett était un des entraîneurs impliqués dans le projet pilote dirigé par le superviseur de longue date de la formation des entraîneurs de Football Canada Bob Swan ainsi que par le coordonnateur technique de l’époque, Josh Sacobie.
Coïncidence, si cela en est une, le maître formateur Doug Krochak était aussi présent, celui-là même qui avait formé Tom comme formateur dans le module d’Introduction à la compétition du PNCE pour qu’il puisse former des entraîneurs locaux dans le Nord de l’Ontario.
« Nous avons eu une discussion de groupe avec les entraîneurs », raconte Annett. « Doug s’est souvenu d’une activité que nous avions faite durant sa formation où j’ai parlé de comment j’enseignais les plaqués. Il a vraiment aimé cela et il m’a demandé de venir devant le groupe pour expliquer ce que j’avais développé. »
« J’avais toutes mes diapositives avec moi sur lesquelles j’avais travaillé, mais elles n’étaient pas organisées encore. J’ai simplement partagé quelques aspects et les gens ont vraiment aimé cela. »
Les diapositives de Tom Annett se sont avérées un complément parfait à ce qui avait déjà été élaboré pour le programme Contact sécuritaire. Au lieu de présenter des concepts de formation à quatre à la Conférence nationale des entraîneurs l’année suivante, il a pu faire une présentation qui a eu un attrait universel auprès des entraîneurs.
« L’année suivante (2013), on m’a demandé de faire cette présentation et une fois terminée, les commentaires ont été phénoménaux! »
« J’ai reçu beaucoup de commentaires très positifs et c’est alors que nous avons commencé à parler d’organiser ce matériel pour le lancer à l’échelle nationale. Ils voulaient que ce soit préparé de façon à ce qu’une autre personne prenne le matériel et puisse l’utiliser pour l’enseigner à d’autres. »
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Aux côtés du nouveau coordonnateur technique de Football Canada Aaron Geisler, Tom Annett a commencé à raffiner le contenu qu’il avait passé des années à élaborer de son côté pour son équipe dans le cadre du PNCE. Le programme Contact sécuritaire a été bâti à partir d’un sujet couvert durant sa propre formation du PNCE.
Durant le processus initial d’élaboration, l’entraîneur originaire de Sault Ste-Marie a été inspiré par le travail de plusieurs grands cerveaux de la défensive.
Humble, Annett est rapide à créditer ceux qui ont établi les fondations de ses concepts, notamment Bill et Kyle Williams qui dirigeaient une association de croissance professionnelle pour entraîneurs de football en Californie.
Chris Ash, un ancien coordonnateur de la défensive à l’Université du Wisconsin et actuel coordonnateur de la défensive chez les champions nationaux d’Ohio State a été une autre source d’inspiration.
« Chris a produit plusieurs ressources il y a plusieurs années, il enseignait notamment aux demis défensifs à plaquer et j’aimais vraiment ce qu’il faisait. J’ai échangé quelques courriels avec lui et il a été très généreux dans ses réponses. »
L’entraîneur Chuck Clemson de l’Université Central Missouri est une autre inspiration d’Annett.
« (Chuck) a monté une excellente série vidéo en trois parties. J’ai échangé plusieurs courriels avec lui et je lui ai parlé de plusieurs de mes idées alors il y a une grande partie de mon inspiration qui vient de lui. »
Annett a aussi partagé des ressources avec l’entraîneur de troisième division Rick Ponx qui donnait des conférences pour entraîneurs aux États-Unis sur le sujet des plaqués. L’interaction a été complète quand Ponx a intégré certaines des idées d’Annett dans ses présentations, soulignant l’apport de l’entraîneur des Sabercats de Sault.
Une dernière inspiration d’Annett a été son ancien coordonnateur de la défensive à l’Université Laurier, Ron VanMoerkerke.
« Il était excellent, un très bon enseignant et j’ai beaucoup appris de lui. On nous a enseigné plusieurs bonnes choses quand je jouais et j’ai retenu quelques idées de ce qu’il nous enseignait et il y avait vraiment de bonnes choses là-dedans. »
Si Tom a fourni une grande partie du contenu de la technique de plaqué du programme Contact sécuritaire, Rob Hamm, un entraîneur de la région d’Ottawa a joué un grand rôle dans l’élaboration des fondements portant sur le bloc.
« Nous n’allons pas aussi en profondeur dans l’aspect du bloc que nous le faisons pour le plaqué, bien que cette section sur le bloc pourrait être plus importante que celle sur le plaqué puisqu’il existe tellement de types de blocs. Je crois que Rob a fait du bon travail en organisant les fondements pour le bloc et c’est un domaine sur lequel nous aimerions nous étendre davantage dans le futur. »
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Initialement, l’entraîneur de Sault Ste-Marie a élaboré ses techniques de plaqué sécuritaire pour aider les joueurs qu’il dirigeait à éviter des blessures comme celle qui a mis fin à sa carrière de joueur. Jamais dans ses rêves les plus fous aurait-il pu croire que ce projet allait devenir ce qu’il est aujourd’hui.
« Je n’ai jamais prévu ce qui allait suivre. Cela me garde très humble. Quand nous l’avons déployé, nous avons expérimenté l’effet boule de neige et nous avons vu beaucoup de personnes monter à bord du train. »
« Quand nous avons démarré, je me suis dit que c’était quelque chose de spécial qui pourrait être énorme, et ce fut le cas. Quand j’ai commencé ce projet à l’origine et que j’ai fait mes premiers pas comme entraîneur, je n’ai jamais pensé faire partie de l’élaboration d’un programme d’envergure nationale et intégré à la certification du PNCE. »
Il y a plusieurs raisons selon Annett pourquoi le programme Contact sécuritaire est aussi bien accueilli à l’échelle canadienne.
D’abord, dès le début du processus de participation à l’élaboration de son contenu, Tom a rappelé l’importance d’expliquer le contenu sur vidéo. Filmé en banlieue de Toronto, tous les exercices de Contact sécurité sur vidéo étaient dirigés par Tom. Ces exercices sont maintenant utilisés pour former les entraîneurs. Ces vidéos sont disponibles pour consultation par les entraîneurs sur le site Web du programme Contact sécuritaire.
« Essayer d’expliquer un exercice sur papier présente son lot de défis, car il faudrait dans certains cas remplir des pages et des pages. Non seulement les vidéos sont une meilleure ressource d’enseignement, c’est aussi un moyen plus efficace. De nos jours, les gens apprennent plus par l’interactivité. L’équipe de montage a fait du bon travail pour donner une belle apparence au produit final dont je suis très fier. »
Annett estime que les modules avancés portant sur les situations de plaqués expliquent pourquoi les entraîneurs des rangs secondaires ont adopté le programme Contact sécuritaire.
« L’ajout de cette section nous attire beaucoup d’appuis. C’est un des aspects importants qui distinguent le programme Contact sécuritaire du programme Heads-Up de USA Football parce que nous parlons de choses comme de suivre le porteur du ballon. »
Une autre caractéristique importante de Contact sécuritaire fondée sur la présentation de Tom à la Conférence nationale des entraîneurs en 2013 est que le programme dissèque la séquence de plaqué et identifie les raisons pourquoi les plaqués ne sont pas réussis.
« Contact sécuritaire offre des réponses aux entraîneurs et augmente certainement les appuis au programme. La vidéo vient vraiment solidifier le propos. »
Le partenariat de Football Canada avec la Ligue canadienne de football a aussi contribué à faire avancer le programme Contact sécuritaire à des sommets inespérés. La LCF a contribué à l’enregistrement et à la coordination de vidéos d’exercices. Peu après, un premier message d’intérêt public, puis un deuxième ont été produits et télévisés durant la diffusion des matchs de la LCF sur TSN. La publicité à la télévision a contribué à faire connaître le programme à travers le pays.
« Dès que le plus haut niveau au pays appuie une initiative, cela lui donne une crédibilité instantanée. Vous avez des problèmes quand vous montez un programme qui est remis en question par les entraîneurs des niveaux plus élevés. Par contre, quand ces mêmes entraîneurs de l’élite professionnelle vous appuient, vous obtenez une grande crédibilité d’un seul coup. »
« Les entraîneurs de niveaux moins élevés vous appuient alors beaucoup plus. Cet aspect et l’exposition par la LCF pour faire connaître le programme ont grandement contribué. Tout ce que Football Canada a développé avec excellence et qui s’est ensuite retrouvé sous les réflecteurs de la LCF a amené ces projets à un niveau supérieur. »
Avec la LCF à bord, la communauté du football au Canada s’est réunie autour du programme Contact sécuritaire.
« Je crois que c’est super quand on peut avoir tous les intervenants sur la même page et cela ne servira qu’à améliorer notre sport quand nous plaçons la sécurité au sommet des priorités. Je crois que tout le monde le voie maintenant et appuie le programme. Les gens découvrent que plusieurs éléments font aussi de leurs athlètes de meilleurs joueurs de football. »
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Rendre le sport plus sécuritaire a été le premier argument qui a poussé Annett à élaborer sa progression de plaqué, mais il croit fermement que Contact sécuritaire enseigne de bons fondements qui rendent les équipes meilleures.
« Si vous êtes l’entraîneur, je crois que vous devez placer la sécurité de vos joueurs en priorité. Non seulement le programme Contact sécuritaire place la sécurité au premier rang, mais il rendra votre équipe meilleure sur les plaqués, vous allez être plus efficient et plus efficace, vous remporterez plus de matchs, vous créerez plus de revirements et ainsi de suite. »
La passion et l’expertise de Tom ont poussé Football Québec à l’inviter pour animer une formation Contact sécuritaire auprès d’entraîneurs des rangs secondaires, collégiaux et universitaire, une expérience qu’il a beaucoup appréciée.
« Ils formaient une superbe groupe avec lequel travailler et la plupart d’entre eux appliquaient déjà beaucoup du matériel à leur niveau, alors c’était palpitant. »
« C’est le genre de chose qui m’enthousiasme, car je savais que c’était un groupe relevé alors j’ai placé un plus grand accent sur les situations de plaqués. C’est ce qu’ils désiraient aussi et je pouvais sentir qu’ils étaient le plus intrigués et intéressés par cet aspect. J’ai vraiment aimé enseigner ces concepts de haut niveau avec des personnes qui les comprennent vraiment. »
Enseignant au secondaire, Annett a aussi été invité à animer une session auprès des entraîneurs de la Commission scolaire des écoles catholiques Dufferin-Peel, la première commission scolaire canadienne à le faire.
« J’ai bien aimé cette expérience et je lève mon chapeau à la Commission scolaire des écoles catholiques Dufferin-Peel d’avoir été la première commission scolaire à le faire. C’était une énorme initiative, ils ont dépensé pas mal d’argent puisqu’ils ont sorti leurs enseignants des classes et ont embauché des remplaçants pour leur permettre d’assister à ma présentation. C’était incroyable et les commentaires que nous avons reçus sont gratifiants. »
Tom a aussi redonné à ses collègues locaux en formant les entraîneurs des écoles secondaires de Sault Ste-Marie.
Tom Annett espère que le programme Contact sécuritaire continuera de croître à l’échelle canadienne pour l’enseignement du contenu aux joueurs, mais aussi dans l’élaboration de contenu additionnel.
« J’aimerais voir de plus en plus d’entraîneurs poursuivre leur formation, mais j’aimerais aussi voir ce que nous avons élaboré continuer d’évoluer et de croître, avec plus d’entraîneurs de qualité qui y contribuent. Peut-être aller dans un programme de SIC ou de la LCF et faire une démonstration des exercices qu’ils enseignent sur un type de situation de plaqué. Plus les gens y contribuent, plus le programme grandit, plus les gens l’appuient et plus le programme est durable. »
« En fin de compte, nous faisons cela pour les jeunes, qui en profitent et le sport grandit solidement. C’est ce que nous désirons voir se produire. »
D’ici 2017, tous les entraîneurs membres de Football Canada devront recevoir la formation Contact sécuritaire, aidant des contributeurs comme Tom Annett à transmettre un héritage qui aura une incidence durable sur le football au Canada pour des années à venir.
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