Les niveaux de jeu au football ont besoin d’être uniformisés. On observe une variation entre les régions, non seulement dans les catégories d’âges, mais aussi dans la terminologie, certaines régions utilisant une classification basée sur l’âge (MU11, p. ex.) tandis que d’autres utilisent des noms (atome, p. ex.). Le nombre d’années couvert par les catégories varie aussi. Par conséquent, les catégories ne correspondent pas aux étapes de développement des athlètes, ce qui peut causer des risques de sécurité dans le cas des catégories aux tranches d’âges plus étendues (p. ex., les 7, 8, 9 ans). La présence de tranches d’âges étendues peut aussi limiter pour les athlètes plus jeunes les occasions de se développer.

Un système uniformisé en phase avec le DLTA permettrait de faire s’affronter les joueurs de même catégorie à l’échelle du pays. Il y aurait aussi réduction de la confusion entourant le parcours à suivre pour passer du niveau local au haut niveau.

Actuellement, il n’y a pas non plus de limite au nombre de matchs de football avec contact qu’un joueur peut disputer hors-saison (matchs des étoiles, p. ex). Ce type de matchs est peu réglementé, à l’heure actuelle. En plus d’ajouter au total des matchs joués, ces compétitions soulèvent d’autres questions quant à la suffisance de la couverture d’assurance, la bonne formation du personnel d’entraînement et la réputation des organisations qui les chapeautent. Actuellement, la NCAA impose aux élèves en fin de secondaire une limite de deux en ce qui concerne les matchs hors-saison dont les équipes nationales de USA Football sont exemptées.

Un joueur qui joue deux saisons simultanément est beaucoup plus à risque de se blesser. Pour se protéger contre le risque de blessure et d’épuisement, mais aussi pour aider sa performance, un athlète doit se donner du temps pour bien récupérer.

Un joueur qui joue deux saisons en même temps se retrouve également à jouer deux fois plus de matchs par semaine, réduisant ainsi le temps consacré à l’entraînement et au développement.

Plutôt que de multiplier les répétitions par l’ajout de temps de compétition avec contact dans une deuxième équipe ou en jouant une deuxième saison, les athlètes qui souhaitent se développer feraient mieux de participer à des programmes de développement hors-saison ou des ligues sans contact.

Un temps de repos suffisant entre matchs réduit le risque de blessure et maximise le temps d’entraînement et de préparation pendant la semaine. Une plus longue récupération entre matchs permettrait également aux joueurs de prendre le temps de bien suivre le protocole de retour au jeu et est susceptible d’en décourager certains de précipiter leur retour au jeu lors d’une courte semaine d’entraînement.

Raisonnement

Certains matchs de football avec contact joués pendant la hors-saison offrent peu de retour en termes de développement. Par ailleurs, l’ajout de compétition de football avec contact augmente le risque de blessure. Ces compétitions additionnelles ont également pour effet de réduire le temps que l’athlète peut consacrer à la pratique d’autres sports, à la préparation physique et au développement d’habiletés (c.-à.-d. au programme de développement des joueurs).

Raisonnement

Un athlète qui joue trop de matchs peut être victime d’épuisement ou de blessures dues au surmenage. De plus, le fait de jouer simultanément pour deux équipes pose certains problèmes liés à la santé et à la sécurité. Il se peut, par exemple, qu’un entraîneur ignore qu’un joueur de son alignement s’est blessé dans une autre ligue (une commotion, p. ex.), et devrait suivre le protocole de retour au jeu. Cette situation peut donner lieu à diverses questions de responsabilité.

L’important d’avoir une réelle hors-saison repose sur plusieurs raisons. Les joueurs ont besoin de temps, non seulement pour se reposer convenablement et se remettre, mais aussi pour pratiquer d’autres sports et se concentrer sur la préparation physique et le développement d’habiletés, loin de la compétition.

Pour remplir ces critères, une reconfigurations des calendrieres annuels, y compris la pré-saison, la saison et la hors-saison, en fonction de la limite du nombre des semaines par année de football avec contact sera nécessaire. Le suivi sera fait au moyen du syste!me d’inscription en ligne. Ces lignes directrices sont basées sur le calendrier de SIC et les principes du DLTA, et sont conçues pour préparer les athlètes à la pratique du football de haut niveau, entre autres dans le milieu universitaire.

Remarques : Il est possible d’avoir des équipes mixtes jusqu’à MU14, mais il est recommandé de former des équipes féminines si le nombre de joueuses le permet, particulièrement au football sans contact à partir du niveau MU10.

Raisonnement

Ces versions modifiées du jeu sont plus propices au développement, surtout chez les plus jeunes. Les joueurs jouissent de plus de temps de jeu, sont plus impliqués dans l’action et le ratio entraineur-athlètes permet un meilleur encadrement. Cette progression graduelle assurera un développement athlétique et tactique optimal à chaque stade de développement.

Raisonnement

Avoir un nombre de joueur minimum obligatoire dans son alignement pour débuter une saison fait en sorte d’avoir suffisamment de joueurs pour continuer à participer si des blessures surviennent.

Le maximum recommandé avant de songer à des alternatives est la limite supérieure où avoir trop de joueurs diminue la possibilité de jouer pour tous les joueurs et diminue les possibilités de développement.

On observe aussi un manque d’uniformité dans la pratique en ce qui concerne les versions de jeu les mieux adaptées aux débutants. Dans certaines parties du pays, les jeunes joueurs s’affrontent tout de suite 12 contre 12 au football, tandis qu’ailleurs, ils commencent par le flag-football ou des affrontements 6 contre 6 ou 9 contre 9, et prennent de l’expérience avant de jouer à 12 contre 12.

Ces premières années de jeu sont vitales, puisqu’elles posent les bases du succès futur. Comme décrit dans le plan de DLTA, les athlètes ont tous de plus grandes chances de réussite s’ils acquièrent, dès leur jeune âge, un large éventail d’habiletés de mouvement, d’équilibre et de contrôle des objets.

Il est très difficile à ces niveaux, étant donné les capacités cognitives des joueurs (capacité de concentration et mémoire, par exemple), de se concentrer sur des stratégies comme les unités spéciales ou l’exécution de jeux complexes. Un temps considérable est consacré lors des entraînements à l’enseignement de stratégies, plutôt qu’au développement des habiletés.

On observe aussi un manque d’uniformité dans la pratique en ce qui concerne les versions de jeu les mieux adaptées aux débutants. Dans certaines parties du pays, les jeunes joueurs s’affrontent tout de suite 12 contre 12 au football avec contact, tandis qu’ailleurs, ils commencent par le flag-football ou des affrontements 6 contre 6 ou 9 contre 9, et prennent de l’expérience avant de jouer à 12 contre 12.

Créer un calendrier de pratique standardisé aiderait les entraineurs et les ligues à aligner leurs programmes au DLTA (voir Annexe C).

Ces premières années de jeu sont vitales, puisqu’elles posent les bases du succès futur. Comme décrit dans le plan de DLTA, les athlètes ont tous de plus grandes chances de réussite s’ils acquièrent, dès leur jeune âge, un large éventail d’habiletés de mouvement, d’équilibre et de contrôle des objets.

Il est très difficile à ces niveaux, étant donné les capacités cognitives des joueurs (capacité de concentration et mémoire, par exemple), de se concentrer sur des stratégies comme les unités spéciales ou l’exécution de jeux complexes. Un temps considérable est consacré lors des entraînements à l’enseignement de stratégies, plutôt qu’au développement des habiletés.

Le football sans contact est un excellent moyen d’initier les jeunes au sport tout en leur enseignant les habiletés fondamentales à la maîtrise du jeu aux stades de développement ultérieurs. Le football sans contact, c’est aussi une façon amusante et sécuritaire pour les jeunes d’interagir avec le sport sans avoir à se soucier de contact. Comme on a moins besoin d’équipement, les coûts de démarrage sont moins restrictifs. Enfin, on peut jouer sur une plus grande variété de surfaces.

Le football sans contact est un excellent moyen de promouvoir la pratique du sport à toutes les étapes de la vie et de garder d’anciens joueurs de football avec contact dans le sport. C’est aussi une façon d’initier des adultes qui n’ont jamais joué au football avec contact à un sport qu’ils pourront pratiquer pour le plaisir, l’exercice et la compétition.

Les joueurs moins doués, tout particulièrement les jeunes, peuvent arriver à combler un écart de développement s’ils ont accès à un encadrement, du temps de jeu et des activités hors-saison additionnels.

Il est essentiel pour le développement de notre sport d’offrir une programmation pour femmes à travers le pays. Et la meilleure approche pour corriger la lacune dans ce domaine est de consulter nos participantes actuelles quant aux moyens de développer ces programmes et mousser la participation.

La tenue de championnats régionaux et provinciaux ferait vivre aux joueurs une expérience de jeu de haut niveau, en préparation aux compétitions nationales et internationales. Ces compétitions pourraient aussi servir au repérage de joueurs pour les équipes régionales ou provinciales, en plus de permettre aux joueurs de se mesurer à des adversaires d’élite. Des éléments comme la préparation physique, des tests physiques et un suivi des progrès pourraient aussi être introduits graduellement, en préparation à la pratique du sport aux niveaux national et international.

Remarques : On note actuellement une lacune chez les M14 et les M16, où il n’y a présentement aucune équipe ou structure haute performance.