Aperçu de la CMF17ca : Canada
Le Canada espère que sa troisième participation au Championnat du monde féminin de l’IFAF sera la bonne alors que la formation canadienne sera l’hôte du tournoi de 2017, du 24 au 30 juin à Langley, en Colombie-Britannique. Les Canadiennes espèrent faire mieux qu’aux Mondiaux de 2010 et 2013, alors qu’elles avaient obtenu la médaille d’argent chaque fois.
« Notre but en vue du tournoi de cette année, c’est de remporter l’or », a déclaré l’entraîneur-chef Jeff Yausie, qui sera à la barre de l’équipe nationale canadienne féminine pour un deuxième Mondial de suite. « C’est notre objectif et nous savons que ce ne sera pas facile. »
Alors qu’elles sont en quête de l’or, les Canadiennes comptent tirer profit du retour d’un personnel d’entraîneurs d’expérience qui sera à la tête d’une équipe aux qualités athlétiques supérieures en 2017.
« Comparativement à 2013, selon ce que nous avons vu au Championnat national féminin 2016, notre équipe sera plus jeune et plus rapide », a indiqué Yausie. « Nous espérons que cela nous permettra de réduire l’écart entre nous et une équipe américaine toujours aussi coriace, et de continuer à bien faire contre les autres pays qui continuent de s’améliorer. »
Le pays hôte retrouvera 13 des athlètes qui ont pris part au Mondial de 2013, y compris le quart-arrière Aimee Kowalski, qui vient de décrocher le championnat de la WWCFL 2017 avec le Riot de Regina. Parmi les joueuses qui ont fait partie de l’équipe nationale de 2010, on retrouve Trina Graves, Christine O’Donnell et Alex Black, dont l’expérience devrait s’avérer utile alors que les Canadiennes tenteront de décrocher une médaille dans un troisième Championnat du monde d’affilée.
« Ce sera un Championnat du monde féminin très ouvert, alors que trois des pays participants n’ont jamais pris part au tournoi auparavant », a noté Yausie, en faisant allusion au fait que la Grande-Bretagne, l’Australie et le Mexique en seront à leurs débuts à cette compétition.
Le pays hôte n’aura pas la tâche facile à son premier match du tournoi, le 24 juin contre l’Australie. Les Canadiennes devront être au sommet de leur forme car les Australiennes seront bien dirigées. L’ancienne joueuse de l’équipe nationale des États-Unis et entraîneure dans la NFL Jen Welter est la première entraîneure-chef du programme féminin australien.
Le 27 juin, le Canada affrontera le vainqueur du duel entre la Finlande, double médaillée de bronze au Mondial, et la Grande-Bretagne. Les Britanniques et les Finlandaises se sont affrontés lors du Championnat d’Europe 2015.
« Nous allons travailler dans le but de nous rendre jusqu’au match pour la médaille d’or, le 30 juin. Ce serait une belle façon de fêter le 150e anniversaire du Canada, le 1er juillet, mais nous savons que la tâche sera difficile, a affirmé Yausie. Nous allons maintenir un niveau de concentration élevé et nous allons nous réunir durant le camp d’entraînement dans le but de représenter le Canada avec fierté. »
Joueuses à surveiller
Nom | Position | Équipe |
Aimee Kowalski | Q | Riot de Regina |
Virginie Rousseau | SEC | Blitz de Montréal |
Olivia DeMarchant | DO | Lady Gladiators de Capital Area (Fredericton) |
Beckie Heninger | DD | Rage de Calgary |
Football féminin avec contacts au Canada
Le Blitz de Montréal a été créé en 2001 et dispute présentement sa première saison dans l’Alliance féminine de football (WFA) contre des formations américaines, après avoir été la seule formation canadienne dans la Ligue indépendante de football féminin (IWFL) durant plusieurs années.
La première ligue féminine au Canada, la Ligue de football féminin des Maritimes (MWFL) a été lancée en 2004, passant ensuite de deux à quatre équipes.
Après l’édition inaugurale du Championnat du monde féminin de l’IFAF, en 2010, la Ligue canadienne de football féminin de l’Ouest (WWCFL) est née et a disputé une première campagne en 2011. La ligue comprend maintenant huit formations, qu’on retrouve en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.
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